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Capharnablog

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27 mars 2015

La famille Bélier

17 décembre 2014. C’est la date à laquelle ce film est sorti en salle. Et nous l’avons vu au cinéma samedi soir dernier. Trois mois plus tard. Dans ma petite ville. Et pourtant la salle était au moins à moitié pleine. Le bouche à oreille fonctionne encore visiblement.
J’avais lu pas mal de critiques à propos de ce film. Du bien. Du très bien. Du moyen. Du mauvais et du très mauvais. Et dans le très mauvais, ces critiques étaient pour la plupart très condescendantes vis à vis d’une comédie familiale plutôt bien faite. Condescendantes. Comme fréquemment le sont les critiques françaises pour les comédies françaises. Qu’ont donc ces critiques à considérer que le rire et les bons sentiments ne font pas un bon film. Faut-il forcément qu’un film soit chiant, faut-il forcément ne rien y comprendre, faut-il forcément que le public soit pris pour un imbécile sans culture parce qu’il aime une comédie familiale française plutôt bien faite ? Bon, certes, j’exagère un peu… un gros peu… Ok. Mais je ne suis pas très loin de la vérité vis à vis de quelques critiques intellectualistes regardant de très haut la France d’en bas qui sourit voire rit au cinéma.
Mais revenons à nos moutons notre film, chère lectrice, cher lecteur.
J’ai beaucoup aimé ce film. Autant te le faire savoir tout de suite chère cher lectrice lecteur - ouais, j’ai un peu mélangé les mots pour rompre un peu la monotonie. Évidemment, peu après le début du film, l’épilogue ne fait aucun doute : ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants… mais nooon, c’est pas vrai. Et puis de toute façon, je ne vais pas te raconter la fin si tu ne l’as pas encore vu. Mais je peux te raconter un peu l’argument.
Petit village. Une lycéenne. Paula. Parmi les autres lycéennes de son lycée. Qui intègre la chorale du lycée pour les beaux yeux du beau mec. Et qui tape dans l’oreille du chef de choeur et prof de chant : elle est douée. Alors il l’a convainc de tenter le concours de la maîtrise de Radio-France. Qu’elle réussira bien sûr - zut j’ai dévoilé la fin, mais c’est pas grave, c’est comment elle réussit ce concours qui importe. Mais. Car il y a un mais, autrement pas d’histoire. Les parents de la gamine sont agriculteurs, et ce n’est pas un problème. Les parents et le frère de la gamine sont sourds, et ça semble poser problème. Paula est l’interface de ses parents avec les fournisseurs, les clients, la banque, l’administration. Et son départ pour Paris, pour chanter - quel drôle d’idée, mais la vie est moins désespérante en chantant - va priver le reste de la famille de son interprète signes/français. Catastrôfffe !
En fait ce qui se joue dans cette jolie histoire, c’est le passage ; passage vers l’âge adulte avec l’autonomie, corollaire inévitable que ses parents mettrons quelque temps à accepter ; passage au rôle d’observateur lointain de la vie de leur enfant, lâcher prise, laisser faire, s’en réjouir. Et si tous les parents présents dans la salle de cinéma, dont des enfants sont partis vivre leur vie, versent une larme pendant la scène de l’audition, c’est que ça résonne, ça fait écho : cette scène met des mots sur un ressenti, il est tellement facile de se projeter, d’entendre et de voir son propre rejeton nous faire la déclaration d’amour qu’il ne nous a probablement pas fait, par pudeur ou timidité, et nous expliquer qu’il lui faut partir, prendre sa route, tracer son chemin, qu’il ne nous oublie pas, qu’il ne nous trahit pas, bien au contraire, il nous fait honneur en prenant son envol. Car finalement, nous les élevons pour ça nos enfants, pour en faire des adultes autonomes et responsables qui n’ont plus (trop) besoin de nous. Leur départ est le symbole de notre réussite.
Cette comédie m’a fait penser à deux autres films.
Billy Elliot. Une autre histoire d’un enfant qui veut vivre sa passion à l’encontre des aspirations de sa famille et de son milieu social et culturel d’origine. Cours en cachette de la famille. Concours réussi pour intégrer une prestigieuse institution. Vivre son rêve est donc possible.
Intouchables. Un autre film dont un des personnages est handicapé. Et dont le handicap n’est pas le sujet du film. J’avais écrit un billet sur ce film ici. La surdité, là non plus, n’est pas l’élément déterminant, c’est seulement une façon de montrer que si les enfants ont besoin de leurs parents, la réciproque est vraie ; le départ des enfants, dans l’ordre des choses, est finalement parfois plus difficile à vivre pour les parents que pour les enfants.

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2 mars 2015

Une gifle à la fessée !

Je sors de la salle de bain, tout propre après une bonne douche garante d’une belle nuit de sommeil. Intéressant, hein ? Mais ne t’inquiète pas, chère lectrice, cher lecteur, ce n’est pas pour t’entretenir de mon hygiène corporelle que je prends la plume - le clavier - ce soir.

Non. L’objet de ce billet, ce sont deux informations entendues à la radio pendant que je me lavais : le conseil de l’Europe a condamné la France pour n’avoir pas interdit gifles et fessées ; et une étude américaine récente publiée dans Pediatric montre que disposer d’un appareil connecté type smartphone ou tablette en permanence, y compris dans leur chambre,  réduit le sommeil des enfants de 21 minutes, confirmant d’anciennes études - et la complétant : 18 minutes de moins, c’est cette fois du à la télé dans la chambre.

J’attends maintenant que ce cher conseil de l’Europe interdise les smartphone, les tablettes, les téléphones, les ordinateurs et les téléviseurs dans les chambres des enfants. Car il me semble que ne pas garantir de bonnes quantité et qualité du sommeil de nos enfants est aussi nocif pour leur équilibre. Mais ça, c’est une autre histoire, faudrait pas ruiner toute une industrie !

5 février 2015

Sur le béton

Voici une nouvelle photo, que j'ai retrouvée en faisant un peu de rangement dans les nombreux répertoires photo du disque dur de mon ordinateur.

Je l'ai prise fin octobre. Je partais au travail, dans ma petite auto. Après une marche arrière totalement maîtrisée pour quitter la petite rampe d'accès du garage de ma maison, je vois un truc qui dépasse du vieux béton fissuré ; et ma myopie mal corrigée ne m'empêche pas d'identifier un petit champignon, tout seul au milieu de cette mer de béton. Il avait poussé sous ma voiture. Sa présence insolite à cet endroit rappelle instantanément à ma mémoire la chanson de Maxime Le Forestier : Comme un arbre dans la ville, Je suis né dans le béton, Coincé entre deux maisons, Sans abris sans domicile, Comme un arbre dans la ville. Un champignon dans la ville. Rien d'exceptionnel, j'en trouve régulièrement au milieu de l'herbe à vache qui colonise inexorablement les vieux restes de gazon du siècle dernier de mon petit jardin. Il aura suffi d'un trou dans le béton, d'un petit dépôt de terre sable et poussière pour que quelque chose y prenne vie. Un petit bonheur du jour, une photo pour le plaisir de saisir l’instant improbable.

Un coprin chevelu, m'a appris le réseau ; qui m'a aussi donné le règne (Fungi), la division (Basidiomycota), la classe (ça devient trop compliqué à retranscrire...), la sous-classe, l'ordre, la famille et le genre du solitaire. Solitaire éphémère, le soir même il n’en restait qu’un petit tas flétri.

 

Saint Priest - Sur le béton - Octobre 2014 mini

 

 

24 janvier 2015

Hadopi

Je me suis fait prendre par Hadopi. Encore… Et ce ne sera pas la dernière ! J'ai reçu le fameux mail du premier avertissement. Pour celles et ceux qui ne l'ont encore pas reçu, pour celles et ceux qui ne le recevront jamais parce qu'ils sont derrière un vpn ou parce qu'ils ne téléchargent jamais rien, le voici in extenso, pour le plaisir de la prose administrative : 


 

Premier avertissement – Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi)

Dossier  123 45 678 9 012 3

Date : 06 janvier 2015

PRENOM NOM

123 RUE MACHIN CHOSE

12345 LA PLUS BELLE VILLE DU MONDE

prenom.nom@bidule.fr

Madame, Monsieur,

Il a été constaté le vendredi 12 décembre 2014 à 10 heures 08 *, qu’une ou plusieurs œuvres ont été téléchargées ou partagées depuis votre accès à internet, en violation des droits d’auteur. Ces faits peuvent constituer une infraction pénale.

En tant que titulaire d’un abonnement à internet, vous êtes légalement responsable de l’utilisation qui en est faite. L’obligation de surveillance de cet accès est prévue par l’article L. 336-3 du code de la propriété intellectuelle.

Les faits constatés ont été commis avec le(s) logiciel(s)/protocole(s) BitTorrent, transmission, depuis l'adresse IP 123.456.789.012,   attribuée à votre connexion par votre fournisseur d’accès à internet ABCDEF.

Le téléchargement illégal, appelé couramment « piratage », prive les créateurs de leur rétribution et représente un danger pour l’économie du secteur culturel, or il existe de nombreuses offres légales sur internet. Si vous souhaitez des renseignements sur l’offre culturelle disponible en ligne, et notamment les offres labellisées par l’Hadopi, vous pouvez consulter le site internet www.offrelegale.fr.

Il vous est recommandé de prendre sans délai toutes mesures utiles pour éviter une nouvelle atteinte au droit d’auteur. A cette fin, vous pouvez consulter les fiches pratiques « usage et internet », disponibles sur le site internet de l’Hadopi : www.hadopi.fr/ressources/fiches-pratiques qui vous apporteront notamment des informations pour sécuriser votre ligne. Vous pouvez également vous rapprocher de votre fournisseur d’accès à internet.

Si, malgré les avertissements de l’Hadopi, votre accès à internet était à nouveau utilisé pour des mises en partage ou des téléchargements illégaux, vous pourriez, à l’issue de la procédure suivie devant l’Hadopi, être poursuivi(e) devant le tribunal de police pour contravention de négligence caractérisée. Vous risquez alors une amende d’un montant maximum de 1500 € (article R. 335-5 du code de la propriété intellectuelle). Retrouvez toute information utile sur www.hadopi.fr/acces-au-formulaire-reponse-graduee-jai-recu-un-mail.

Vous avez la possibilité de demander des précisions sur le contenu des œuvres qui ont été téléchargées ou offertes en partage et de formuler des observations, en contactant l’Hadopi :

Hadopi - Commission de protection des droits,

4 rue du Texel,

75014 Paris

  • Par téléphone au  09.69.32.90.90 (Appel non surtaxé)

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

 

Mireille IMBERT-QUARETTA

Présidente de la Commission de Protection des Droits de l'Hadopi

 

Annexes

Code de la propriété intellectuelle

*Article L. 336-3 du code de la propriété intellectuelle :

« La personne titulaire de l'accès à des services de communication au public en ligne a l'obligation de veiller à ce que cet accès ne fasse pas l'objet d'une utilisation a des fins de reproduction, de représentation, de mise à disposition ou de communication au public d'œuvres ou d'objets protégés par un droit d'auteur ou par un droit voisin sans l'autorisation des titulaires des droits prévus aux livres Ier et II lorsqu'elle est requise.

« Le manquement de la personne titulaire de l'accès à l'obligation définie au premier alinéa n'a pas pour effet d'engager la responsabilité pénale de l'intéressé, sous réserve des articles L. 335-7 et L. 335-7-1.

** Article R. 335-5 du code de la propriété intellectuelle

I.-Constitue une négligence caractérisée, punie de l'amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe, le fait, sans motif légitime, pour la personne titulaire d'un accès à des services de communication au public en ligne, lorsque se trouvent réunies les conditions prévues au II :

1° Soit de ne pas avoir mis en place un moyen de sécurisation de cet accès ;

2° Soit d'avoir manqué de diligence dans la mise en œuvre de ce moyen.

II.-Les dispositions du I ne sont applicables que lorsque se trouvent réunies les deux conditions suivantes :

1° En application de l'article L. 331-25 et dans les formes prévues par cet article, le titulaire de l'accès s'est vu recommander par la commission de protection des droits de mettre en œuvre un moyen de sécurisation de son accès permettant de prévenir le renouvellement d'une utilisation de celui-ci à des fins de reproduction, de représentation ou de mise à disposition ou de communication au public d'œuvres ou d'objets protégés par un droit d'auteur ou par un droit voisin sans l'autorisation des titulaires des droits prévus aux livres Ier et II lorsqu'elle est requise;

2° Dans l'année suivant la présentation de cette recommandation, cet accès est à nouveau utilisé aux fins mentionnées au 1° du présent II. 

Données à caractère personnel

Loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés (articles 39 et 40)

Les données à caractère personnel recueillies par la Commission de Protection des Droits de l'Hadopi sont enregistrées dans le

« système de gestion des mesures pour la protection des œuvres sur Internet ». Vous bénéficiez d'un droit d'accès et d'un droit de rectification de ces données.

Si vous souhaitez exercer ces droits vous pouvez écrire à la présidente de la Commission de Protection des Droits en joignant une copie d'une pièce d'identité à l'adresse ci-dessus mentionnée en précisant sur l'enveloppe : « droit d'accès ». 

*Horaire GMT : l’heure de Paris correspond à l’heure GMT +1h en hiver et +2h en été


Il me faut me tourner vers l’offre légale. Ouais ! Tu l’as vu l’offre légale ? Ridicule. Attendre trois ans pour voir le film sorti ya deux mois et que je n’ai pas pu voir ? Epikoienkor ?

Exemple perso : ma douce et moi, nous sommes très amateurs de musique classique, achetons beaucoup de disques, et allons souvent au concert, et sommes même abonnés à l’opéra. Des chaînes comme Mezzo ou Music TV auraient toute leur place dans notre télé. Mais pour l’avoir, avec mon opérateur internet, il faut que j’achète un bouquet de plusieurs chaînes, 39 exactement, pour 10 euros par mois. A ce tarif, je préfère m’acheter un bon vpn et choisir ce que je vois et écoute.

Alors bien sûr, il y a probablement de bonnes choses dans ce bouquet comme Brava, Histoire et Toute l’histoire, Encyclo ou encore TMC Cinéma et quelques autres. Chaque chaîne coûte en gros 26 centimes d’euro, dix chaînes pour 2,60 €, ça me va.

Mais débourser le moindre argent pour des chaînes comme AB1, MCM, Vivolta, KZ TV, TRACE Sport & Stars, et ma préférée quant au contenu décrit dans les programmes et sur son site internet, E ! Entertainment, certainement pas ! Même à 26 centimes, c’est encore trop cher ! Acheter quelque chose que je ne consommerai pas, c’est absurde ! Viendrait-il à l’esprit de quelqu’un d’aller au cinéma, payer sa place, s’installer confortablement, et partir avant le début de la projection sans voir le film ?

La liste des chaînes et leurs descriptifs (http://www.ariase.com/fr/television/sfr/bouquet-divertissement.html)

Ma chaîne préférée, donc, dans le bouquet de mon opérateur, qui excite mon désir rien qu’à lire les programmes qu’elle diffuse : E ! Entertainment. Voici, chère lectrice, cher lecteur, pour ton édification, le programme complet de la journée du 14 janvier dernier :

  • Les sœurs Kardashian dans les Hamptons (et dans Kardashian, ya karda…) : est-il encore quelqu’un qui ne sache pas qui elles sont ? Ce qu’elles sont ? L’immense vacuité de leurs existences ? Qu’elles sont le produit de leurs intérêts croisées aux intérêts des médias people ?

  • Dr Beverly Hills : série de télé-réalité, immersion dans l'univers de la chirurgie plastique dans le quartier de Beverly Hills en Californie ;

  • E News : les news, en français pour les non anglicistes, les informations ;

  • Celebrity Style Story : décryptage et évolution du style d'une célébrité à travers ses choix inoubliables de coiffure, de maquillage et de vêtements. Quelques une de ces célébrités, toutes indispensables : Kate Winslet, Johnny Depp, Kim Kardashian (encore…), Jessica Biel, Collin Farrell ;

  • The Real Housewifes of Beverly Hills : série de télé-réalité, la vie de sept américaines parmi les plus riches des Etats Unis, relativement influentes, vivant et évoluant dans le milieu bourgeois de Beverly Hills.

  • Le tapis rouge, Live ! Golden Globe 2015 : (copier-coller du descriptif que l’on retrouve sur plusieurs sites consacrés aux séries et à la télé, même sur Télérama) Depuis le tapis rouge, E! assiste à l'arrivée des célébrités aux Golden Globes. Le summum, le nirvana, l’Everest, la quintessence de l’émission qui ne sert à rien : pendant deux heures, chère lectrice, cher lecteur, tu assiste à l’arrivée des stars sur le tapis rouge des Golden Globe, et c’est tout… Comme un pauvre les yeux humides d’envie sur la carte devant un grand restaurant, mais qui ne rentrera pas faute de moyens. Cette émission est sadique, n’amène que de la frustration.

  • Made in Chelsea : série de télé-réalité scénarisée qui suit de jeunes, beaux et riches anglais. La même daube qu’à Beverly Hills, mais avec des jeunes, 20 à 30 ans. C’est vrai, y’en a marre des vieilles emperlousées.

  • #RichKids of Beverly Hills : comme Chelsea, mais à nouveau à Beverly Hills, avec des plus jeunes encore, 18/20 ans. Leurs vies, leurs amours, leurs déceptions, leurs colères… Lu sur www.leblogtvnews.com : « Habitués au luxe depuis leur naissance, le bling bling est leur style de vie. Entre shopping, fête et tweets, leur vie n’est pas de tout repos ! » et « MachinTruc va bientôt réaliser que l’argent ne fait pas le bonheur et que même une table dans le meilleur restaurant n’est pas agréable si l’on est seul ». Ha c’est dur d’être riche…

  • Eric et Jessie : série de télé-réalité. Un célèbre joueur pro de football américain, une chanteuse pop/country, leur vie de couple, les préparatifs de leur mariage, leur mariage. Mais qu’est-ce qu’on en a à f..tre !!!

  • L’incroyable famille Kardashian : toujours karda. Hélas… Citation du pitch de nrj.fr : « Entrez dans la vie de paillettes et glamour de Kim, Khloe et Kourtney Kardashian et du clan Kardashian-Jenner, la famille la plus médiatisée des Etats-Unis ». Ça donne envie ! Bœurk !

  • En tête à tête avec Giuliana : magazine people du show-bizz, américain bien sûr ! Conversation de la présentatrice avec une personnalité people.

Je te promets, chère lectrice, cher lecteur, il m’a fallu faire des recherches sur internet pour apprendre tout ou presque tout de ces différentes émissions. Et puis tu peux voir que j’ai tenté l’exhaustivité, pour ne rien rater d’important… Mais il n'y a rien  d'important, pas grand-chose à apprendre. Que de vide, que de creux, que de rien... C’est affligeant. Il est vrai que je n’ai pas vu ces émissions, et aucune envie de les voir ne m’est venue à travers les descriptifs.

Ah si ! J’ai vu, grâce à ma fille qui regardait ça tout en jouant sur son pc en échangeant des sms, j’ai vu quinze minutes de The Real Housewifes of Beverly Hills. Quinze minutes… Une éternité… Des bimbos, quinqua voire plus, siliconnées botoxées, riches, très riches, qui montrent ce qu’elles vivent au quotidien, leur « travail », leurs maris, leurs enfants, leurs sorties, leurs loisirs, la vie normale de pétasses, euh... grognasses, (décidément je n'y arrive pas, allez fais un effort !), vieilles peaux (p'tain... c'est dur !), gonzesses de Beverly Hills pleines de pognon dont elles ne savent pas quoi faire (c'est tout ? demande la blondasse au vendeur qui lui présente son manteau le plus cher à 19500 $), pour lesquelles la principale question au réveil est qu’est-ce que je vais bien faire de ma journée...

Exubérance, extravagance, bing-bling, mauvais goût, outrance, vulgarité, dans leur univers tout n’est qu’apparence et compétition : robes, bijoux, maisons, voitures, loisirs, sorties, fêtes, rien n’est fait gratuitement pour le plaisir de le faire, tout est calculé pour rendre les autres envieuses voire jalouses, j’ai revu ma fille quand elle avait cinq ou sept ans, he ben ma robe c’est la plus belle, et ma poupée elle est plus jolie que la tienne, na ! Je me demande si dans leur cas, le qi n’est pas inversement proportionnel à leur compte en banque. Le seul mot que ces femmes m’inspirent : pathétiques. Pauvres petites – vieilles – filles riches…

Et le truc extraordinaire de cette merde : c’est hypnotique ; incroyable, je suis resté comme figé, sans réaction, cerveau anesthésié ; c’est nul à un point, les nanas au centre de ce programme sont tellement loin de l’univers de 99% de l’humanité, et tellement proche en même temps par leur bêtise, leur prétention, leur fatuité. Il m’a fallu me secouer pour me défaire de cette emprise ; P. Le Lay avait raison : la télé ne sert qu’à produire du temps de cerveau disponible pour les annonceurs, la publicité.

Hadopi, le truc à 6 millions d'euro (Article NextImpact) qui ne sert à rien. Hadopi qui ne fait peur qu'à la grande majorité des utilisateurs d'internet qui ne connat rien à l'informatique et aux réseaux. Avec un vpn bien choisi et bien réglé, chère lectrice, cher lecteur, tu ne crains plus rien. Sans parler du DDL (DirectDowload) et du streaming. Et même moi qui viens de me faire prendre pour la troisième fois, je ne crains rien : six mois de patience, pendant lesquels je vais regarder et écouter mon stock de films, séries et musiques, toutes choses que j'efface après usage ; et la prescription s'appliquera, je disparaîtrai des listes, la procédure de réponse graduée repartira à zéro. Et ce sera reparti pour plusieurs mois de téléchargement forcené, pendant lesquels je regarderai et écouterai films, séries et musique, et en stockerai de nouveau pour le prochain mail d'avertissement d'Hadopi et les six mois d'abstinence qui s'ensuivront. C'est pas bien, je suis un voleur. Mais si vraiment on trouvait facilement, et au moins aussi facilement que de façon illégale, si on trouvait facilement et pour pas trop cher tout ce qu'on souhaite voir et écouter, je le ferai.

13 janvier 2015

Photos en - encore - petit nombre

Pour les quelques amateurs égarés par ici, voici l'adresse d'un autre lieu, où j'expose quelques unes de mes photos parmi celles que je préfère.

Enjoy !

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12 janvier 2015

Saint Priest - Début du jour - Janvier 2015

Saint Priest - Début du jour - Janvier 2013

Cliché de ce matin. Je me suis arrêté au bord de la route, suis descendu de voiture, ai pris une petite dizaine de photos, suis remonté dans mon auto, et ai continué mon chemin jusqu'au boulot. Et ce soir je découvre ceci et vous en fait profiter. Avec j'espère autant de plaisir que moi.

Bonne nuit

12 janvier 2015

Nouveauté

Bonjour chère lectrice

Bonjour cher lecteur

Les évènement récents m'ont amenés à redonner vie à ce lieu. Alors je continue. Je vais - à tout le moins tenter de - maintenir ce blog en vie. Et comme je l'avais abandonné au profit de ce blog, y partageant les pages numériques avec ma douce moitié, désormais, soyons fous, je posterai aux deux endroits.

Pour ce deuxième billet de l'année 2015, j'innove : attention mesdasmes et messieurs, dans un instant, ça va commencer ! Des photos ! Certes, il y a déjà des photos, mais rassemblées en albums. "A partir de dorénavant" (les guillements sont là pour soulignées l'expression impropre que je viens d'utiliser, pour rendre hommage à tata O. prof de français à la retraite que ce pléonasme fait bondir, comme beaucoup d'autres que l'on retrouve sous la plume ou dans la bouche de nombres de journalistes, chroniqueurs, animateurs, ce qui mériterait d'ailleurs tout un billet d'humeur !), dès à present, de futurs billets présenteront une photo, avec ou sans titre, texte, explication ou autre.

Ah ! Que de belles émotions à venir !

PS : ce billet est bien évidemment introductif. Le suivant met immédiatement ces bonnes nouvelles et résolutions en pratique.

9 janvier 2015

Je suis Charlie

7 janvier 2015. Il y aura avant et après cette date.

Ce sont des vigies qui sont tombées hier, des gardiens de notre liberté, de nos libertés, individuelles et collectives, au-delà même de nos frontières. Chacun de nous, sur l’ensemble de la planète, est visé à travers ces meurtres, les balles nous ont atteints autant que les victimes d’hier.
Je ressens viscéralement la douleur des morts ; je suis atteint dans les fondements de mon pays, et de tout pays libre et démocratique. Car c’est ma liberté, ma liberté de pensée, ma liberté d’exprimer ma pensée, ma liberté de débattre, ma liberté de me battre, ma liberté de résister, ma liberté de ne pas me battre ou de ne pas résister, ma liberté de vivre comme je l’entends dans le cadre de ma république, ma liberté d’être moi-même, ma liberté de croire en ce que je veux, ma liberté de ne croire en rien, ma liberté d’être en colère, ma liberté d’exprimer ma colère, ma liberté de compassion, ma liberté d’amour selon mes désirs, ma liberté d’indifférence, ma liberté de haine selon mes dégouts, car ce sont ces libertés, et tant d’autres, sur lesquelles ces assassins ont fait feu.

Résistance.

Dignité.

Résistance à l’intimidation, à la menace, à la peur. C’est le minimum que nous puissions faire. Et le faire savoir. Car nous en avons la liberté. Comme celle de ne pas résister et fléchir. Comme celle de se plaindre quand nos libertés s’amoindriront. Toutes libertés fondamentales et essentielles.
Dignité dans nos peines et nos colères. Nous sommes libres de manifester nos chagrins et nos colères. En restant dignes et calmes. Le regard droit. Fiers de ce que nous sommes, qui que nous soyons, chacun d’entre nous.

Cette atrocité nous donne une chance unique : l’opportunité de prendre conscience que la liberté est un combat contre la barbarie, l’oppression, la bêtise, l’obscurantisme, le panurgisme, la bien-pensance, l’obséquiosité, la veulerie, le faux-cul-isme, l’envie, la jalousie, la peur, la haine… ; que sa sauvegarde implique des efforts de chacun au quotidien, que défendre la liberté de son prochain est défendre notre propre liberté.

La liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas.

 

« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. ».

Benjamin Franklin, 1785–1788.

 

Paix et liberté semblent définitivement incompatibles.

La paix sans la liberté ne vaut rien.

Je préfère la liberté à la paix.

Je suis Charlie.

1 septembre 2011

Fin ...et suite !

Terminus tout le monde descend !
Hé oui, ce célèbre blog irrésistible disparaît... Sèche tes larmes, chère lectrice, cher lecteur, le roi est mort, vive le roi ! Et c'est par ici, Plateau télé.
Tchô

4 octobre 2010

(B)Oeuf dur

Qui vole un œuf vole un bœuf.
D'accord.
Qui cuit un oeuf dur cuit un boeuf dur ? Grande casserole à prévoir... Et le coquetier ? Et les mouillettes...
Qui pèle un oeuf dur pèle un boeuf dur ? Si le cuir cuit durcit, ça doit pourvoir se faire, écaler un bœuf...
Alors
Qui vole un oeuf dur vole un boeuf dur ? Dur...
Oeuf mollet, trois à six minutes. Boeuf mollet ? Un certain temps...
Et
Qui fait l'oeuf fait le boeuf ? avec l'âne ? ou la guitare ?
Allez !
Fais pas l'œuf !
On est pas des bœufs !

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