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12 janvier 2008

Into the wilde

Into the wilde
Voici un film magnifique.
Photo superbe, belles images : les yeux sont au plaisir.
Road movie, quête initiatique : l'histoire de ce jeune homme pourrait être celle de chacun d'entre nous, si nous avions seulement le courage d'écouter nos envies, voire nos convictions. D'autant plus que l'histoire est vraie.
Il finit ses études, brillamment. Il est porteur des espoirs de ses parents. Porter les espoirs de ses parents... Porter. Supporter. Quand passe-t-on de l'un à l'uatre ?
Ce gosse quitte famille et avenir radieux (pour les standards occidentaux), il laisse tout derrière lui : petite soeur, parents, toit, argent, sécurité, identité. Il part réaliser son rêve. Il est heureux. Il est sûr qu'il est heureux. Ceux qui le croisent reçoivent de lui une part de son bonheur, sans à l'évidence le déposséder de la moindre parcelle de son bien. Voici une vérité probablement, voire une évidence : le bonheur est une corne d'abondance, et ne s'use que si l'on ne s'en sert pas.
Mais il s'est trompé : le bonheur qu'il était sûr de trouvé en ermite, seul into the wild, n'est pas là, en tout cas pas complètement. Il découvre cette vérité, sa vérité, finalement...
Et le film finit mal. Ou plutôt, finit bien. En effet, quelle intérêt aurait cette histoire avec une happy end hollywoodienne type, avec retrouvailles, embrassades, larmes, ralentis et musique sirupeuse ? Aucun. Presqu'aucun puisque la beauté formelle du film est bien réelle. Donc l'histoire de ce garçon finit mal, et donne tout son relief à son parcours, à ses choix.
Allez voir ce film. On en ressort avec quelques questions existentielles en se disant que ce gars est fou ; mais pas tant que ça, en fait ; peut-être sommes-nous tous fous, et lui seul clair dans sa tête, en accord avec lui-même ; et puis, à quoi bon ? Bonne nuit.

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