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4 novembre 2009

Mozart - Don Giovanni

Il y a bientôt quatre semaines nous avons assisté à Don Giovanni de Mozart - oui quatre semaines, ça fait quatre semaines que ça a eu lieu, et c'est seulement maintenant que je te raconte, cher lecteur, mais là, en ce moment, j'ai pas trop le goût, moyen, quelques soucis m’occupent l’esprit, mais quand même faut, que j'me bouge.

Alors voilà, nous avons vu et entendu Don Giovanni. C'était une belle production, décors et costumes vraiment beaux, mais déroutante, car, pour suivre une mode tenace depuis quelques années, l'action a été transposée dans le temps et l'espace : l'histoire se déroule à New York, Little Italy, dans les années trente (l’année dernière nous avons vu La clémence de Titus, Mozart encore, transposée elle aussi, sans trouver d’intérêt particulier à cette transposition). Alors certes, la partition et le livret sont respectés, mais cette transposition n'apporte rien. Rien. Mais bon, n'enlève rien non plus, alors pourquoi pas... Par contre cette transposition ne masque pas les faiblesses de la distribution, ni celle de l'orchestre. À plusieurs reprises, quelques pupitres (je cafterai pas, je te dirai pas lesquels) ne sont pas toujours très justes ; et parfois l’orchestre et les chanteurs ne sont pas ensemble.

Le seul qui m’a enchanté – de la part d’un chanteur, on en n’attend pas moins – est Vito Priante – Leporello : présence, ampleur, acteur, joueur, c’est un grand plaisir, un grand bonheur de l’écouter. Markus Verba – Don Giovanni est bien pâle à côté : énergique (trop ?), certes, mais il en paraît parfois brouillon, et vocalement, c’est un peu léger pour un rôle-titre. Une autre voix m’a beaucoup plu, celle de Jacquelyn Wagner – donna Anna : ampleur, finesse, délicatesse, puissance aussi, un peu moins actrice, mais grande interprète, que du bonheur. Le reste de la distribution est de bonne facture, rien d’extraordinaire, mais chacun fait son travail avec conscience et professionnalisme.

Nous avons passé un excellent moment, la musique de Mozart reste toujours une pure merveille, quelques-uns des grands airs solos sont époustouflants de beauté.

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Commentaires
F
t'as pas parlé du dernier air, qui nous a semblé "comme un cheveau sur la soupe", avec des chanteurs qui avaient l'air de s'ennuyer grave! mais demain, c'est José Van Dam, je pense que tu retrouveras l'inspiration!
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